lundi 14 août 2017

Israël - Pays arabes : La paix d’abord, puis la normalisation


La normalisation avec l’Etat d’Israël est du seul ressort du peuple palestinien. Elle n’aura lieu que suite à la réalisation de la paix entre Israël et la Palestine.
Le chemin de la paix a été tracé depuis fort longtemps sous l’égide de l’ONU. Il est actuellement accepté par les Palestiniens en grande majorité. Refusé par une légère moitié d’Israéliens, actuellement au pouvoir. L’autre moitié d’Israéliens est pour la paix.

Netanyahou est aujourd’hui au pouvoir avec une légère majorité assez fâcheuse, sa tête étant coincée sous l’épée toujours menaçante des extrêmes religieux juifs rêvant du grand Eretz biblique et de la reconstruction du temple et non de réaliser la paix des braves. Il a une peur bleue de tout ce qui fait bouger le spectre de la paix en Israël et surtout de l’extérieur. Ainsi, il ne recule pas au printemps 2017 pour annuler une visite officielle en Allemagne programmée de longue date, tout en affichant sa fureur contre l’accueil par le ministre allemand des affaires étrangères d’organisations israéliennes militantes pour la paix.

Les mouvements pour la paix à l’intérieur et à l’extérieur d’Israël font peur à Netanyahou. Ce qu’il redoute, c’est le réveil de l’ensemble des juifs du monde qui pensent à la paix. Ce sera alors le « printemps juif » qui se fera par les urnes en Israël. Un printemps qui aboutira à la paix entre les deux états d’Israël et de Palestine. Une paix dont la conséquence est la normalisation entre Israël et les états arabes.

Gravure de la paix de Moshé Nemni sur une fibule berbère en argent de Tunisie, mentionnée dans le cahier artistique n°01 d’ARTmédina-tounes : « La bibule berbère, la Melia et le vœu de la paix »*.

Ce schéma pour la paix est décrit par Monhel dans le chapitre n° 05 de son cahier artistique intitulé : « La fibule berbère, la Melia et le Vœu de la paix »*.
Monhel va encore plus loin dans sa vision. Après la paix et la normalisation, il y voit, à court et à long terme, le « retour migratoire inverse » des juifs et des arabes qui ont abandonné leurs biens dans le grand « Maghreb Oriental », censé redevenir une puissance régionale grâce à la collaboration économique entre l’étoile de David et le croissant lunaire.

A ce sujet, Monhel vous invite à lire ci-après une partie de la note introductive de la deuxième édition de la « Fibule berbère, la Melia et le vœu de la paix », éditée par Amazon sous forme numérique Kindle et sous forme papier*:

« … C’est la colossale fibule en forme de croissant portant la gravure de la paix de Nemni qui a incité l’auteur à rédiger le cinquième chapitre pour aborder sa vision sur la paix entre juifs et arabes et sa conception de la «migration inverse», jugée utopique par certains.
Justement, la paix n’est pas possible avec la gouvernance actuelle d’Israël qui néglige les résolutions du droit international et pratique l’expansionnisme en territoires occupés. Une gouvernance qui lorgne ces temps-ci du côté des pays arabes, en œuvrant juridiquement et par diplomatie intermédiaire, non pas pour une éventuelle «migration inverse», mais pour réclamer les biens abandonnés après 1967 et demander à la communauté internationale des contreparties rémunératrices pour les torts provoqués par le départ obligé des juifs. Tout en reléguant aux oubliettes le droit de retour des arabes expulsés et leurs biens confisqués. Cette gouvernance qui va à l’encontre de la paix est demeurée en place dans la durée grâce aux apports annuels extérieurs pour la soutenir. Ces apports, dont environ les 30** milliards de dollars annuels du contribuable américain, ont faussé les règles de la gouvernance en Israël. Puisque cette dernière ne se fait plus de soucis pour sa «survie économique» et persiste dans la vision guerrière expansionniste, survoltée par l’extrémisme religieux, impliquant pour le peuple juif, l’état perpétuel d’insécurité, l’état de ni paix, ni guerre.
 Le peuple juif n’ayant pas connu la paix de l’âme ni la sécurité physique depuis qu’il a été chassé des terres de ses ancêtres par Hadrianus, voilà plus de 18 siècles, se trouve aujourd’hui sur une partie de ses terres «règlementées» en 1948 et à la merci des milliards de dollars des marchands d’armes et d’immobiliers dont les gains ne sont assurés qu’avec les conflits imposés aux peuples. Des conflits impliquant  des consommations énormes en machines de guerre et en constructions immobilières dont les exemples à la mode sont les murs de séparation, comme en Palestine et bientôt au Mexique. Des conflits juteux pour leurs initiateurs et horribles pour leurs acteurs: les peuples qui vont endurer  peur et insécurité.
Le peuple juif n’est pas dupe et sa majorité n’est pas constituée de milliardaires. Plutôt, de gens modestes et de bons vivants. Il saura rétablir le chemin de la paix qui n’est pas celui des milliardaires.
La vision de la paix de l’auteur est justement celle qui éliminerait le sentiment de peur et d’insécurité perpétuels pour le peuple juif en assurant une économie florissante viable, sans tierce assistance, ni machines de guerre. Une paix, loin des conflits, qui permettrait, à long terme, la conquête économique des immenses territoires riches, encore inexploitées du grand «Maghreb Oriental Africain», en provoquant le «mouvement migratoire inverse».
Cette vision de la paix, préconisée dans le chapitre 5, vraisemblablement futuriste mais non utopique, n’est réalisable qu’avec une nouvelle gouvernance d’Israël issue des urnes et dont le programme, clair et net, est d’appliquer la paix sur la base du consensus international, celle rêvée par tant de juifs et,… gravée depuis belle lurette par l’artiste juif tunisien Moshé Nemni sur sa fibule colossale en forme de croissant.
La stratégie pour la concrétisation de cette paix est d’œuvrer, de l’intérieur et de l’extérieur, à aider le clan de la paix à remporter les prochaines urnes. Ce sera le «printemps juif».
* « La fibule berbère, la Melia et le vœu de la paix », 2ème édition mise à jour en février 2017 – Référence : https://www.amazon.fr/fibule-berb%C3%A8re-Melia-voeu-paix/dp/1507820151
** Erreur de frappe, il s’agit plutôt de 3 Milliards de dollars

Monhel
ARTmédina-tounes
Collection privée Copyright

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