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jeudi 9 mai 2024

Monnaies beylicales de Tunisie – L’Akce, la monnaie en argent d’origine ottomane frappée à Tunis

 

Grandeur réelle : 10mm

Figure 1 - Monnaie en argent Akce frappée à Tunis en 986 de l’Hégire (1581 JC) durant la période du sultan ottoman Mourad 3 (1574-1595 JC) et du Pacha* de Tunis Mustapha (1581-1585 JC).

L’identification de cette monnaie, dont les indications sont à moitié lisibles, a été faite sur la base de l’année et le lieu de frappe Tunis lisibles sur le revers. C’est l’année de frappe 986 AD (1581 JC) qui permet de déduire la période du sultan ottoman Mourad 3 (1574-1595 JC) dont le nom n’est pas visible sur la face et celle du Pacha Mustapha de Tunis* (1581-1585).

*Sinan Pacha, commandant de l’armée ottomane qui a expulsé définitivement l’Espagne de Tunis en 1574, a procédé à l’installation du pouvoir ottoman dans la nouvelle province de Tunis et ce, conformément aux pratiques du pouvoir et aux protocoles ottomans :

-installation du Pacha, le gouverneur et représentant du Sultan ottoman dans la province pour une durée renouvelable de trois ans.

-installation du Diwan, le Conseil des officiers supérieurs des janissaires (corps de l’armée turque), présidé par le Dey, membre élu par le Conseil.

-installation du Bey qui, à la tête d’un corps mobile, «Mahalla», est chargé de la collecte des impôts sur tout le territoire.

Le règne des Pachas nommés par le sultan ottoman pour une période renouvelable de 3 ans n’a duré que de 1574 à 1590, date à laquelle le Diwan des Deys a pris le plein pouvoir en ne laissant au Pacha que son titre honorifique et en respectant son statut de représentant du Sultan ottoman dans la régence.

Le début du 17ème siècle a vu la prédominance du règne des Deys à Tunis avant de laisser le pouvoir aux Beys Mouradites durant la 2ème moitié du 17ème siècle et définitivement aux Beys Husseinites dès le début du 18ème siècle.

L’Akce, la petite monnaie en argent d’origine ottomane de poids inférieur à 1g et de diamètre d’environ 10 mm, est l’unité de compte indivisible du système monétaire ottoman depuis le 14ème siècle avant l’avènement du Para sous le sultan Mourad 4 (1623 - 1640) et du Kurus sous le sultan Soulaymane 2 (1687 - 1691) -[Voir Annexe 9 du Cahier ARTmedina-tounes n°03 « Monnaies beylicales de Tunis 1574-1891 », Monhel, 2020, Amazon] -.

L’ « Akce tunisienne », monnaie assez rare du Patrimoine de Tunisie ci-dessus présentée en figure 01, a été frappée à Tunis en 986 de l’Hégire (1581 JC) et montre qu’au début de l’annexion de 1574, «l’Akce tunisienne» avait bien circulé dans la régence de Tunis.

Il existe également d’autres «Akces tunisiennes» qui ont été frappées lors des annexions de Kairouan ou de Djerba avant 1574. Mais il semble bien qu’à partir du 17ème siècle, l’Akce n’a plus été frappée à Tunis et a laissé la place à la monnaie Nasri (Aspre) en argent, de forme carrée, son équivalente tunisienne d’origine Hafside qui a prévalu dans la régence de Tunis ottomane jusqu’à sa mise à l’écart deux siècles plus tard sous le règne du Bey de Tunis Hussein 2 (1824-1835 JC).

Grandeur réelle : 10X10mm

Figure 2 – Monnaie Nasri en argent difficile à identifier en l’absence de la date et du lieu de frappe -  (Réf – ARTmedina-tounes L3).

L’ensemble des monnaies en argent Nasri (Aspre) d’origine Hafside sont difficilement identifiables à cause de l’absence de la date et du lieu de frappe. Monhel, dans son cahier ARTmedina-tounes n°03 - « Monnaies beylicales de Tunis 1574-1891 JC », 2020, Amazon -, s’est orienté sur une méthode qualitative d’attribution des Nasris sur la base de la longueur de leur cote. En effet, depuis leur création au 12è siècle sous les Almohades, leur cote de départ de  16mm n’a pas cessé de diminuer jusqu’à atteindre la cote de 10mm à la veille de leur mise à l’écart définitive sous la période du Bey de Tunis Hussein 2 (1824-1835).

Ainsi, sur la base de ses dimensions de 10X10mm, la période d’émission du Nasri en figure 02, non identifiable suite à l’absence de date, de lieu et du nom du gouvernant, pourrait correspondre à la fin du 18ème siècle ou au début du 19ème siècle. Il correspondrait alors à une émission de Hamouda 2 Pacha Bey (1882-1814) ou de Mahmoud Bey (1814-1824).

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mardi 7 mai 2024

Théodose et l’interdiction des jeux olympiques durant 17 siècles

Monnaies romaines – Monnaie en bronze à attribuer soit à Théodose 1er (379-395 JC) ou à Théodose 2 (408-450 JC). Pb182 lt 11.

Rappelez-vous que c'est l’empereur romain Théodose 1er (379-395 JC) qui fût à l'origine de l'interdiction du paganisme dans l'empire romain.

Par son édit d'interdiction* des cultes non monothéistes (paganisme) et d'instauration du catholicisme comme religion d'état de l'empire romain, Théodose 1er a cimenté en 380 JC la relation ETAT-RELIGION pour une longue période calamiteuse pour l'humanité.

Déjà, sous l'influence de l'évêque Ambroise de Milan, il supprima les dernières manifestations officieles du paganisme dans l'empire en interdisant les jeux Olympiques accusés de diffuser les religions païennes.Il publia également une loi interdisant l'homosexualité et punissant de mort les homosexuels.

Il aura fallu 17 siècles d'endurance pour que le monde civilisé puisse enfin séparer un tout petit peu l'ETAT de l'EGLISE. Avec beaucoup de mal et de sang. Les Français arrivent les premiers en 1789 à la déclaration universelle des droits de l'homme. Des droits bafoués pendant des siècles non pas par les concepts de la religion monothéiste mais par les "religieux politiques" qui se sont donné le droit de les appliquer en s'impliquant dans la gouvernance. Pendant des siècles, l'homme n'avait plus le Droit de penser, innover, créer, s'épanouir, construire...en dehors des commandements du créateur.

D'Hypathie la mathématicienne directrice de la bibliothèque d’Alexandrie, exécutée par ordre de l'église de Théodose, jusqu'à Galilée qui a osé affirmer que la terre tourne, que de calamités et d'endurance pour l'esprit humain provoqués par l'ingérence du religieux dans le pouvoir temporel. Alors que le créateur recommande dans ses trois livres saints de penser, d'innover, de créer, de s'épanouir, de construire...librement, sans aliénation.

Il aura fallu un autre Français, Pierre de Coubertin, deux siècles après la déclaration universelle des droits de l'homme, pour rétablir les jeux Olympiques dans leurs droits. Depuis, la flamme olympique ne cesse d’illuminer et d’unir « sportivement » l’ensemble des humains, sans discrimination de races ou de religions. Quoi que, soyons toujours vigilants, car les démons Théodosiens ne ratent aucune occasion pour assombrir la flamme.

*Le Code de Théodose ou Code théodosien (en latin : Codex Theodosianus) est un recueil de décisions impériales romain promulgué en 438 par Théodose 2 (408-450 JC). Il renferme en son sein, l’édit de Thessalonique de 380 JC prononcé par l’empereur Théodose 1er imposant le Catholicisme comme religion d’Etat de l’empire romain.

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lundi 6 mai 2024

Monnaies romaines - L’an 238 JC de Thysdrus la rebelle

 

Fig. 01 – Patrimoine de Tunisie - Théâtre romain deThysdrus, l’actuelle El Jem – Réf.ARTmedina-tounes.

En se rebellant au début de l’an 238 après J.C contre la hausse des impôts sous le règne de l’empereur romain Maximinus le Thrace, les habitants de Thysdrus, - l’actuelle El Jem de Tunisie, réputée pour son magnifique théâtre rivalisant toujours avec celui de la Rome impériale -, ne savaient pas encore qu’ils entamaient la propulsion sur le trône de Rome de pas moins de cinq empereurs en seulement quelques six mois.

Fig. 02 - Monnaies de l’empire romain – Sesterce en bronze de Maximinus  le Thrace 235-238 JC (plc.34- 2a, 30mm).

Trois d’entre eux étaient issus de la famille des Gordiens dont le premier assurait déjà le proconsulat de la province Africa (Carthage Tunis) et qui, suite à la révolte de Thysdrus, allait être proclamé empereur par les révoltés, proclamation très vite avalisée par le sénat de Rome en profitant de l’absence prolongée loin de la capitale de l’empereur Maximinus, le mal aimé et pas en bon terme avec les sénateurs.

Fig. 03 - Monnaies de l’empire romain – Sesterce en bronze de 
Gordianus 1er.(début de l’année 238 JC).

Octagénaire, Gordianus 1er ne pouvait pas refuser la décision des sénateurs de Rome. Malgré tout, il arrive à exiger le soutien de son fils Gordien 2 et obtient sa nomination en tant que coempereur.

Fig. 04 -  Monnaies de l’empire romain – Sesterce en bronze de 

Gordianus 2.(début de l’année 238 JC)

Les deux premiers Gordiens, père et fils, ne feront pas long feu sur le trône de Rome, car ils périront tout juste un mois après leur nomination au début de l’an 238 J.C suite à l’intervention foudroyante de la célèbre légion « Auguste III » stationnée en Africa et restée fidèle à l’empereur Maximinus le Thrace.


Fig. 05 - Monnaies de l’empire romain – Denier en argent frappé en l’honneur de la légion 3 installée en Africa..

Revanchard, l’empereur Maximinus le Thrace marcha sur Rome pour imposer son pouvoir et se venger des sénateurs traitres. En cours de route, il trouvera tragiquement la mort après le soulèvement de ses propres soldats à cause de ses excès de brutalité, diront certains.


Fig. 06 - Monnaies de l’empire romain – Monnaie en argent de l’empereur Balbinus..(février-mai 238 JC) (plc208. 3 - 1a ).

Le sénat, débarrassé de justesse de Maximinus le Thrace, nommera les deux vieux et sages sénateurs Balbinus et Pupienus à la place des deux défunts Gordiens. Les deux nouveaux coempereurs ne feront pas également long règne et seront décapités par la garde prétorienne en Juillet de 238 J.C.


Fig. 07 - Monnaies de l’empire romain – Sesterce en alliage de Pupienus..(février-mai 238 JC)(plc.74- 4a).

Après tant de bouleversements qui ont secoué les rênes de l’empire en si peu de temps, la carte gagnante pour le trône de Rome sourira au neveu des Gordiens, à peine adolescent, proclamé par la ferveur du peuple de Rome.

Fig. 08 - Monnaies de l’empire romain – Sesterce en bronze de Gordianus 3 (238-244 JC) (plc61, 30mm).

Fig. 09 - Monnaies de l’empire romain – Monnaie en argent de Gordien 3 (238-244 JC) (208. 2 - 2a).

Gordien 3 demeurera seul au pouvoir durant six ans, de juillet 238 à février 244 après JC, avant de trouver la mort à l’âge de 19 ans en laissant la place à son préfet de prétoire Philippe l’arabe, soupçonné de son meurtre et à qui est revenu l’honneur de fêter le millénaire de Rome en 248 après J.C.

Fig. 10 - Monnaies de l’empire romain – Monnaie en argent de Philippus (244-249 JC) (208.  7- 2a)

Les numismates passionnés de cette période de la révolte de Thysdrus ont remarqué surement la rareté des monnaies des quatre premiers empereurs : Gordien 1 et son fils Gordien 2, Pupiénus et Balbinus dont les règnes successifs se résument à quelques mois et dont les monnaies sont par conséquent assez rares et très recherchées par les collectionneurs.

Fig. 11 - Monnaies de l’empire romain – Sesterces en bronze – Portraits de face  de Gordianus 1er et de son fils Gordianus 2 portant la même titulature – Pour la distinction entre le père et le fils, les experts ont trouvé la parade en se fiant à … leur chevelure : le moins dégarni est plutôt le fils

La difficulté est de distinguer entre les monnaies des Gordiens 1 et 2, du fait qu’elles portent les mêmes titulatures. Pour les distinguer, les experts numismates ont trouvé la parade en faisant appel aux chevelures distinctes des deux empereurs père et fils, gravées assez nettement sur leur monnayage. Le plus drôle, c’est que la chevelure presque chauve a été attribuée plutôt au fils. Sur quel critère ? Surtout, ne me le demandez pas.

Ainsi donc, l’histoire des peuples et de leurs gouvernants, aussi mince la durée de leur règne, nous est racontée grâce à leurs monnaies. Grâce à la numérisation et aux travaux minutieux des musées et aux catalogues de numismatique qui se respectent, il devient plus facile aujourd’hui de s’informer sur les monnaies, de les visualiser admirablement et de les étudier. Certes, il est de plus en plus difficile d’être collectionneur numismate. mais grâce au Web, il est beaucoup plus facile de devenir numismate « virtuel» et d’apprendre sur l’histoire des civilisations grâce à leurs monnaies. Une question d’éducation dès le jeune âge, de formation dès l’école et du vouloir de chacun. Pourquoi cette dernière réflexion ? Pour ne pas dire qu’on ne peut pas être numismate parce qu’on n’arrive pas à s’approprier les monnaies. J’incite donc mes compatriotes, fervents et attachés au patrimoine, à s’intéresser aux monnaies et devenir numismate virtuel. La numismatique est un outil formidable pour se familiariser avec l’ensemble des civilisations. Une numismatique dont ils sont séparés à cause d’absence de stratégie pour sa promotion dès l’école en Tunisie.

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samedi 27 avril 2024

Monnaies beylicales de Tunisie - Kharouba (argent),,Kharoub (cuivre), Nasri (argent) et Nasry (cuivre) : Clarifications des dénominations.

 Quelques monnaies beylicales posent encore un problème de confusion suite à leurs dénominations non concordantes dans diverses documentations numismatique et universitaire. A titre d’exemples: les confusions entre Kharouba* en argent et Kharoub** en cuivre. Entre Nasri*** en argent et Nasry**** en cuivre.

La Kharouba en argent et le Kharoub en cuivre, de même valeur monétaire de 1/16 Ryal, devraient avoir la même dénomination sur le plan monétaire et le fait de les nommer avec la même dénomination Kharouba ou Kharoub n’est pas erroné. A.Fenina (3) nomme ces deux monnaies de métal différent « Kharouba » alors que d’autres documentations numismatiques comme le KM (Catalogue mondial des monnaies) les nomment « Kharoub ». Ces différentes dénominations, en l’absence de norme unique, introduisent la confusion de distinction entre la monnaie en argent et celle en alliage de cuivre. Dans son cahier ARTmedina-tounes n°03 sur les monnaies beylicales de 1574 à 1891 (2020, Amazon), Monhel a opté pour le discernement entre les deux types de métaux en nommant la monnaie en argent Kharouba et celle en cuivre Kharoub, en sachant que Kharouba et Kharoub sont identiques en valeur monétaire égale à 1/16 Ryal (Piastre).

Fig.01 – Monnaies beylicales de Tunisie – Monnaie de 1 Kharouba en argent émise en 1163 de l’Hégire (1755 JC) durant la période du sultan ottoman Mahmoud 1er (1730-1754) et du Bey de Tunis Ali 1er (1735-1756) Réf. ARTmedina-tounes.

*La Kharouba en argent, de même valeur que le Kharoub, égale à 1/16 Ryal, a été émise par Ali 1er Bey (1735-1756) plus d’un siècle avant son équivalent le Kharoub en bronze créé par Mohamed 2 Bey (1855-1859). La dernière émission de la Kharouba en argent, retombée à l’état de billon (titre bas de 200 pour mille) suite à l’inflation, remonte au règne d’Ahmed 1er Bey (1837-1855) et ce, avant la réforme monétaire de 1847 rehaussant la monnaie en argent à son titre de prestige de 900 pour mille et instaurant le Nasry**** en alliage de cuivre à la place du Fals en cuivre d’origine arabe.

Fig.02 –Monnaies beylicales de Tunisie – Monnaie de 1 Kharoub en cuivre émise en 1281 de l’Hégire (1863 JC) durant la période du sultan ottoman Abdulaziz Khan et du Bey de Tunis Mohamed Sadok (1859-1882).

**Le Kharoub en cuivre de valeur 1/16 Ryal a été émis par Mohamed 2 Bey (1855-1859) en remplacement du Nasry**** en cuivre d’Ahmed 1er Bey (1837-1855) [dont la valeur par rapport à l’unité du Ryal demeure aussi confuse en l’absence de documentations d’archives officielles].

Fig.03 – Monnaies beylicales de Tunisie – Monnaie de 1 Nasri en argent plus connu par les européens par la dénomination Aspre. L’identification des Nasris demeure assez difficile du fait de l’absence en général de la date d’émission ou du lieu (Voir méthode qualitative d’identification dans le cahier artistique ARTmedina-tounes n°03).

***Le Nasri (Aspre) en argent, de valeur 1/52 Ryal, est la monnaie Hafside adoptée par les ottomans à leur entrée à Tunis en 1754. Il a été définitivement écarté par Hussein 2 Bey (1824-1835).

Fig.04 – Monnaies beylicales de Tunisie – Monnaie de 1 Nasry en cuivre émise en 1269 de l’Hégire (1851 JC) durant la période d’Ahmed 1er Bey (1837-1855).

****Le Nasry en alliage de cuivre (que d’autres nomment Nasiri ou le confondent avec le Nasri) est l’unité de compte du système monétaire en cuivre créé par la réforme monétaire de 1847 d’Ahmed 1er Bey (1837-1855) à la place du Fals. [Le Fals étant l’unité de compte en cuivre d’origine arabe en vigueur en Tunisie depuis un millénaire].

Fig.05 – Monnaies beylicales de Tunisie – Monnaie de 1 Fals en cuivre émise en 1174 de l’Hégire (1762 JC) durant la période du sultan Mustapha 3 (1757-1774) et Ali 2 Bey (1759-1782).

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jeudi 25 avril 2024

Monnaies beylicales de Tunisie - Mohamed 4 Hédi Bey (1902-1906) et Ali 3 Bey (1882-1902)

 

Parution du n°04 des Livrets numismatiques ARTmedina-tounes relatif aux monnaies des Beys de Tunisie Mohamed 4 Hédi Bey (1902-1906) et Ali 3 Bey (1882-1902), Monhel, Avril 2024, Amazon*.


Ci-après, la note de description publiée sur Amazon :

« ..

Le présent livret numismatique ARTmedina-tounes, le quatrième de la série, présente les monnaies de Mohamed 4 Hédi Bey (1902-1906) et d’Ali 3 Bey (1982-1902).

Quatre années de règne de Mohamed 4 Hédi Bey (1902-1906) ont donné lieu à l’émission de 3 catégories de monnaies en or, en argent et en alliage de «Cuivre (950) – Etain (40) – Zinc (10)» caractérisé par son teint rouge. Le tout correspondant à 7 types de monnaies répertoriées (et listées en feuille1 de l’annexe).

Quant aux vingt années de règne d’Ali 3 Bey, elles ont fourni également 3 catégories de monnaies en or, en argent et en alliage de cuivre correspondant cette fois ci à 23 types de monnaies répertoriées (et listées en feuille 2 de l’annexe). En plus, le règne particulier d’Ali 3 Bey s’est distingué par l’émission de monnaies relevant du système monétaire du Ryal durant la première période de 1882 à 1891 et l’émission de monnaies relevant du système monétaire du Franc durant la période de 1891 à 1902.

Un monnayage répertorié avec la cotation Monhel qui se distingue par la fixation de deux limites de prix. La limite inférieure correspond à l’état de conservation «Beau», alors que la supérieure correspond à l’état «Splendide»; tout en tenant compte du degré de rareté. De la sorte, le détenteur est en mesure d’évaluer sa propre monnaie.

La cotation Monhel est établie en fonction de spécificités tunisiennes révélant parfois des degrés de rareté plus prononcés en comparaison avec les données de « Maisons numismatiques » à l’international et en conséquence, des limites de valeurs plus élevées ou inversement. Elle vient combler un vide d’information numismatique spécifique à la Tunisie.

Si l’état de la monnaie est en dessous de la limite inférieure correspondant à « Beau », la monnaie ne vaut plus que par son poids de métal et en général ne représente plus de valeur numismatique.

Les états de conservation d’une monnaie B « Beau », TB « Très beau », TTB « Très très beau », « Superbe », « Splendide », « Fleur de coin » et les degrés de rareté R1 à R8 sont spécifiés en annexe.

A titre d’exemple, l’état de limite inférieure « Beau » pour une monnaie du 19ème siècle indique beaucoup d'usure, de nombreux coups et rayures, mais toute inscription doit être lisible. L’état « Beau » pour une monnaie antique indique beaucoup d’usure et des légendes presque illisibles. Ce qui veut dire qu’en général, l’absence de légendes pour une monnaie légendée l’abaisse à la valeur de son métal (Mis à part les monnaies sans légende).

La particularité des Livrets numismatiques ARTmedina-tounes réside dans leurs annexes multiculturelles spécifiques à la Tunisie en lien avec l’objet du livret. Des notes sur Mohamed 4 Hédi Bey, Ali 3 Bey et sur Monhel y figurent. Figurent également des notes sur l’identification des monnaies beylicales, sur l’état de conservation et sur le degré de rareté des monnaies. Alors que les feuilles vierges sont enrichies par les photos de bijoux berbères en argent du patrimoine de Tunisie exposés dans « La Vitrine-Museum Helioui Ahmed de l’argenterie et des arts », ici remerciée.

.. »

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* https://www.amazon.fr/Monnaies-Tunisie-R%C3%A9pertoire-1902-1906-1882-1902/dp/B0D29PB86B/ref=sr_1_3?dib=eyJ2IjoiMSJ9.ZvpRy0BPuaRawN22YziK4qrqyT6Uy7DvEHqoe6bQBFVkA_oIkkkWSAon6_MlbYA3_7CTJt5-Yu8AVJ35vDFSRiF_q1cJrW1vom_q4jF3yUDfYadwCUhfoEWYNVOJB74NrQZNzN11qU6Moe7Ws8rgNA.NuflSy1H_HyR4a00A0mcbTB_UAlLQ5TGZBiFMEQ9mOM&dib_tag=se&qid=1714087483&refinements=p_27%3AMoncef+Helioui&s=books&sr=1-3

mercredi 24 avril 2024

Le sesterce usurpé de Postumus le Gaulois

 


Figure 01 – Sesterce en bronze de l’usurpateur Postumus (260-268 JC) sans indication au revers des lettres SC relatives à la frappe du sénat de Rome. Au début de règne, Postumus a même usurpé les lettres SC (Voir figure 02) – Réf. Collection Bouchereau.

La plus remarquable des usurpations est celle qui a permis à l’empire Gaulois de renaître après trois siècles d’occupation romaine. C’est grâce à Postumus que la Gaule a pu se délivrer de l’occupation romaine et revivre « indépendante » de 260 à 270.


Figure 02 – Sesterce en bronze de l’usurpateur Postumus (260-268 JC) frappé au début de son règne avec indication au revers des lettres SC relatives à la frappe du sénat de Rome. – Réf. Monnaiesdantan.com.

Postumus est un général romain d’origine gauloise qui, pour usurper, n’hésitera pas à assassiner le propre fils de son mentor l'empereur romain Gallienus (coempereur 253-260 et empereur 260-268). Rusé et fin stratège, il repoussera deux attaques de Gallienus en 261 et 266.


Figure 03 - Antoninien de l’empereur romain Gallienus (coempereur 253-260 et empereur 260-268).

La Gaulle étant acculturée et romanisée depuis belle lurette, Postumus, de formation militaire romaine, dirigera la Gaulle selon le système sénatorial romain.

Le même système monétaire romain demeurera en vigueur avec la frappe à son effigie des monnaies en or, en argent (Antoninien en cuivre recouvert d’à peine 1% de métal noble) et en bronze (Sesterce).

Avec Postumus à la tête de la Gaulle, l’emblématique monnaie romaine le Sesterce en bronze fera sa dernière apparition. Un sesterce usurpé puisque n’indiquant pas à son revers la frappe classique des lettres S.C relatives à la « validation » du sénat romain.

La dernière frappe sénatoriale du sesterce de l’empire romain avec indication des lettres d’origine SC est à notre connaissance celui émis par l’empereur Gallienus. Un sesterce assez rare et de portée historique car coïncidant avec  la fin d’une monnaie emblématique du grand empire romain.


Figure 04 - Sesterce de l’empereur romain Gallienus (coempereur 253-260 et empereur 260-268).

Comme l’ensemble des usurpateurs de la période sombre de l’anarchie militaire désignée par certains de période des 30 tyrans, Postumus sera assassiné en 268 par ses propres pairs et les empereurs gaulois qui lui succéderont de 268 à 270 ne laisseront aux numismates que de piètres monnaies à l’exemple des Antoniniens de Tetricus ou de Victorinus.

mercredi 4 octobre 2023

Monnaies beylicales en cuivre de Tunis – Tableau de Monhel pour la distinction visuelle des Fals (Bourbe), du 1/3 Fals et du 1/6 Fals (Qafsi ou Bourbine)

 

 Mise à jour du 15.10.2023

En fait, il existe bien un Fals (Bourbe) d'Ibrahim Cherif Bey(1703-1705) identifié récemment par Monhel dans le lot 22- monnaie n° 10 * - vendu le 24.10.2016 par l’honorable maison SINCONA A.G (www.numisbid.com). La dite monnaie a été attribuée par SINCONA non pas à un Fals (Bourbe), mais à sa division 3 Bourbines (1/2 Fals) selon le KM. Alors que Monhel l'attribue à un Fals d'Ibrahim Cherif sur la base des indications de distinction mentionnées dans le Tableau ci-après. 

*Pour plus de détails sur cette monnaie, se référer à l'article publié le mardi 3.10.2023 sur ce blog. [ https://art-tounes.blogspot.com/2023/10/monnaies-beylicales-en-cuivre-de-la.html  ].

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Références :

-BCT(6) : voir réf. Ci-dessous n°2 et 4

-Note tirée de l’article « Monnaies beylicales en cuivre de la régence de Tunis – Partie B01 – Le Fals (Bourbe) du 16è et 17è siècles (1574-1703) », publié le 17.09.2023 sur ARTmédina-tounes :

*La première période Husseinite s’étalant de 1705 à 1759 correspond à la circulation de la quantité importante du Fals (Bourbe) hérité d’Ibrahim Chérif (1703-1705) résultant de la fusion du Fals du 16è-17è dont on ne recense actuellement qu’une vingtaine de pièces rescapées (2). (La Partie B01.02 lui sera consacrée). En sachant que durant cette longue période, les successeurs d’Ibrahim Chérif, Hussein 1er Bey (1705-1735) et Ali 1er Bey (1735-1756) n’ont point frappé de Fals (Bourbe) en cuivre. Ce dernier a introduit le Qafsi (Bourbine) dénommé également Fals rekik (Fals fin), de valeur égale à 1/6 Fals.

En fait, ce qui s’est passé pour le Fals (Bourbe) du 16è-17è de poids moyen de 1.6g (6) refondu par Ibrahim Chérif (1703-1705), s’est reproduit pour le Fals (Bourbe) de ce dernier  de poids amoindri mais gardant sa valeur (6). En effet, le Fals d'Ibrahim Chérif a été refondu en 1759 par Mohamed 1er Rachid Bey (1756-1759) puis par Ali 2 Bey (1759-1882) pour lui redonner sa grandeur d’origine arabe de poids moyen d’environ 3 à 4 g. Aucun exemplaire du Fals d’Ibrahim Chérif ne nous est parvenu, sauf peut-être celui suggéré par Monhel (Voir ci-dessus la mise à jour en date du 15.10.2023). Un exemplaire du Fals (Bourbe) émis en 1759 figure dans la collection de la BCT, monnaie 727 - Musée de la monnaie de Tunis (2).

(1) Monnaies beylicales en cuivre de la régence de Tunis – Partie B.01.02: Fals (Bourbe) supposé d’Ibrahim Chérif Bey (1703-1705) - publié le 4.10.2023 sur ARTmédina-tounes -

(2) Numismatique et histoire de la monnaie en Tunisie - Banque centrale de Tunisie BCT – Tome 2 : Monnaies islamiques. Partie 6 : La monnaie de la régence de Tunis au 16è-17è siècles, Abdelhamid Fenina, Université de Tunis, Page 161

(3) Abdelhamid Fenina, 2003, « Les monnaies de la régence de Tunis sous les Hussaynides, études de numismatique et d’histoire monétaire (1705-1891) », Tunis, 456 pages, 12 planches.

(4) Musée de la monnaie de Tunis (collection de la Banque centrale de Tunisie BCT)

(5) Cahier artististique n°03 d’ARTmedina-tounes : « Système monétaire de la régence de Tunis (1574-1891) », Moncef Helioui, 2020, Amazon, 344 pages, 182 figures.

(6) Sebag Paul. Les monnaies tunisiennes au XVIIe siècle. In: Revue du monde musulman et de la Méditerranée, N°55-56, 1990. pp. 257-265. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0997-1327_1990_num_55_1_2348

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mardi 3 octobre 2023

Monnaies beylicales en cuivre de la régence de Tunis – Partie B.01.02: Fals (Bourbe) d’Ibrahim Chérif Bey (1703-1705)

 Mise à jour du 6.10.2023

En fait, il existe bien un Fals (Bourbe) d'Ibrahim Cherif Bey(1703-1705) identifié en tant que tel par Monhel dans le lot 22-monnaie 10 (Voir ci-dessous) vendu le 24.10.2016 par l’honorable maison SINCONA A.G (www.numisbid.com). La dite monnaie a été attribuée par SINCONA non pas à un Fals (Bourbe), mais à sa division 3 Bourbines (1/2 Fals) selon le KM.


Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’une monnaie de la période d’Ibrahim Cherif Bey (règne de 1703-1705) sur la base de la date lisible sur le revers 1115AH (1703) et du nom du sultan Mustafa 2 (règne de 1695-1703).

Quant à l’identification, Monhel l’attribue à un Fals (Bourbe) puisque la subdivision du Fals n’a été opérée que plus tard sous la période d’Ali 1er Bey (règne de 1735-1756) en créant le 1/3 Fals (2 Bourbines) et le 1/6 Fals (Qafsi, Bourbine).

D’autre-part, la question de l’existence du ½ Fals (3 Bourbines) demeure toujours posée par Monhel qui se demande sur quelle documentation d’archives officielles le KM et d’autres se basent-ils pour l’affirmer.

Mis à part la subdivision 1/6 Fals (Qafsi) qui a été rapportée officiellement (Archives du Consulat de France étudié par P.Sebag 2 et autres 1, 3), ni le ½ Fals et ni le 1/3 Fals ne trouvent une base officielle pour leur affirmation. En l’absence d’archives officielles, Monhel s’est orienté vers le système de subdivision le plus cohérent mathématiquement : 1; 1/3 ; 1/6 et non: 1; 1/2; 1/3; 1/6. (Un chapitre a été réservé à ce sujet par Monhel dans son cahier artistique n°03 d’ARTmedina-tounes (7).

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Figure 1 - Fals (Bourbe) attribué à Ibrahim Cherif (1703-1705) frappé sous la période du sultan ottoman Mustapha 2 (1695-1703) – Poids de  0.8g et diamètre de 10mm – Réf.ARTmedina-tounes.

La rareté extrême des monnaies du Fals du 16è-17è siècles, au nombre de 18 selon A.Fenina (1), s’expliquerait par l’action d’Ibrahim Chérif Bey (1703-1705) qui a procédé à sa fusion pour en créer un Fals amoindri en poids et en diamètre. Une opération qui lui a permis de multiplier la quantité du Fals avec la même quantité de cuivre, tout en gardant la même valeur monétaire (2). Ceci, en plus de l’arnaque lors de leur retrait imposé par décret en faisant payer leurs propriétaires en dessous de la valeur réelle.

Voilà ce que rapportait à ce sujet J.Farrugia de Candia (3): « …Avec le cuivre des vieilles bourbes (Fals) on fabriqua de nouvelles bourbes de 1/12 d’aspre (Nasri).. » ou encore « …Les vieilles bourbes ont été achetées par l’état à raison de 1 Aspre = 9 Bourbes et non 12 bourbes, d’où une perte de 3 bourbes pour 1 Aspre ».

L’autre donnée importante rapportée par P.Sebag (2) situe le poids moyen du Fals (Bourbe) du 17è (4) à 1.6g avant sa fusion par Ibrahim Chérif Bey (1703-1705.

Toujours est-il que la réforme du Fals (Bourbe) d’Ibrahim Chérif Bey (1703-1705) demeure une intrigue rarement analysée et documentée.

Paul Sebag (2) a eu le mérite d’en parler en référence aux archives du consulat de France de cette époque. Il confirme la refonte totale du Fals du 16è - 17è (dont le Fals Mouradite de la période 1613-1703) suite à un décret beylical et la frappe d’un nouveau Fals de spécifications amoindries en poids et en diamètre tout en gardant la même valeur monétaire, c’est-à-dire 1 Fals (Bourbe) = 1/12 Nasri (Aspre). D’autres documentations mentionnent sa valeur diminuée de moitié, mais sans apporter de preuves d’archives officielles.

Un Fals d’Ibrahim Cherif Bey ?

A quoi ressemble le Fals (Bourbe) amoindri d’Ibrahim Cherif Bey (1703-1705) dont la période de règne n’a duré que 3 brèves et sanglantes années terminées par sa décapitation par Hussein Ben Ali (1705-1735), le fondateur de la dynastie des Beys Husseinites? La documentation actuelle n’en sait rien.[Voir ci-haut la mise à jour du 6.10.2023].

Sauf, peut-être, l’exemplaire de Monhel en figure 1 suggéré sur la base de ses spécifications de 0.8 g et 10 mm, en référence aux données avancées par P.Sebag (2), c’est-à-dire amoindries par rapport au Fals du 17è, notamment son poids divisé de moitié. Le poids moyen du Fals du 17è étant de 1,6g et son diamètre d’environ 20mm (2) (4).

En fait, les spécifications amoindries de 0.8g et 10mm laissent à première vue penser à une subdivision du Fals(Bourbe) : le 1/6 Fals (Qafsi ou Bourbine) ou le 1/3 Fals (2 bourbines).

Pour Monhel (7), il s’agit d’un Fals de par ses 3 indications de la face : Sultan, nom du sultan Mustapha et Titre Khan. La face du 1/3 Fals ne mentionne que 2 indications : Sultan et nom du sultan alors que celle du Qafsi (1/6 Fals) ne mentionne que l’indication : Dhuriba (Frappé) [Les indications : « à Tunis » et la « date » figurent sur le revers].

Ces conclusions de Monhel résultent de son étude visuelle comparative de l’ensemble des Fals et ses subdivisions reproduite dans le Tableau ci-après.

Néanmoins, les spécifications en poids et en diamètre (0.8g, 10mm) ne correspondent pas à celles d’un Fals Husseinite de spécifications moyennes 3-4g et 20-22mm. C’est la raison pour laquelle Monhel s’est orienté vers le Fals d’Ibrahim Chérif dont le poids tel que rapporté par P.Sebag (2) correspond.

La date et le lieu auraient pu être déterminants pour l’identification, mais ils sont quasi illisibles sur le revers. Il ne reste à vérifier que le nom du sultan Mustapha, lisible sur la face, qui devrait correspondre à la période de règne d’Ibrahim Chérif.

Or il existe 3 sultans au nom de Mustapha qui ont régné :

Mustafa 1er: 1617-1618, 1622-1623

Mustapha 2 (1695-1703)

et Mustafa 3: 1757-1774.

Il ne pourrait pas s’agir du sultan Mustapha 1er dont la période de règne 1617-1618 et 1622-1623 correspond à un Fals caractérisé par le croissant et la Khanfoussa (4).

S’agit-il alors de Mustapha 3 qui a régné durant la période 1757-1774? Certainement pas. Car le Fals de cette période correspond à un poids aux environs de 3 à 4g et un diamètre d’environ 22mm (4), (5)*.

On en déduit alors qu’il s’agit d’une monnaie émise sous la période du sultan Mustapha 2 (1695-1703) qui coïncide bien avec une année de règne du Bey Ibrahim Chérif (1703-1705).

(1) Abdelhamid Fenina

-Numismatique et histoire de la monnaie en Tunisie - Banque centrale de Tunisie BCT – Tome 2 : Monnaies islamiques. Partie 6 : La monnaie de la régence de Tunis au 16è-17è siècles (Page 161), Abdelhamid Fenina, Université de Tunis,

 - Les monnaies de la régence de Tunis sous les Hussaynides, études de numismatique et d’histoire monétaire (1705-1891), Abdelhamid Fenina, 2003, 456 pages, 12 planches, Tunis

(2) Paul Sebag. Les monnaies tunisiennes au XVIIe siècle. In: Revue du monde musulman et de la Méditerranée, N°55-56, 1990. pp. 257-265. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0997-1327_1990_num_55_1_2348

(3) Farrugia de Candia. J, Revue tunisienne.

(4) Article B1 sur le Fals (Bourbe) du 16è-17è siècles publié sur ARTmedina-tounes le 17 septembre 2023, par Monhel

(5) Article B2 sur le Fals (Bourbe) Husseinite du 18è-19è siècles (*en cours de publication par Monhel)

(6) Musée de la monnaie de Tunis (collection de la Banque centrale de Tunisie BCT)

(7) Cahier artististique n°03 d’ARTmedina-tounes : « Système monétaire de la régence de Tunis (1574-1891) », Moncef Helioui, 2020, Amazon, 344 pages, 182 figures.

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