jeudi 21 septembre 2023

Monnaies beylicales en cuivre de la régence de Tunis – Partie B.01.01: Fals (Bourbe) inédit du Dey Othman (1594-1610)

 

Mise à jour du 5.10.2023 :

Ci-joint en annexe les photos de 3 monnaies en or Sultani émises à Tunis sous la période d’Othman Dey (1594-1610) vendues à l’enchère publique le 24.10.2016 par l’honorable maison SINCONA A.G à Genève (www.numisbids.com). En conséquence, la phrase « dont on ne connait pas à ma connaissance aucune pièce de monnaie » n'est plus valable.  

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Dimension réelle - Diamètre : 14 mm

Figure 1 – Monnaies beylicales de Tunis - Fals (Bourbe) en cuivre du 17è se distinguant par la lisibilité de la date frappée en bas du revers, ce qui est assez rare pour ce type de Fals. Frappé  en 1018 de l’Hégire correspondant à 1609 JC sous les périodes  du sultan ottoman Ahmed 1er (1603-1617) et du Dey de Tunis Othman (1594-1610). Le tiers de la monnaie n’est pas lisible à cause apparemment d'une « sur frappe »..Poids : 2 g, diamètre : 14 mm – Réf. ARTmedina-tounes.

Face = A cause de la « sur frappe », on n’arrive à lire que les termes de «Sultan » et « Ibn (fils) ».

Revers =

. Date de 1018 de l’hégire                                assez lisible en bas du revers correspondant à 1609 JC :

. Symbolique de la Khanfoussa (signature en multi anneaux) 

caractéristique du Fals (Bourbe) du 16è-17è siècles (Voir Partie B01 publiée sur ce blog):

Le Fals (Bourbe) en figure 1, apparemment « sur frappé », montre sur son revers la Khanfoussa typique du Fals (Bourbe) du 16è -17è siècles (Partie B01 publiée sur ARTmedina-tounes en date du 16.9.2023).

Il montre également de façon lisible, ce qui est rare pour ces types de Fals, la date de 1018 de l’Hégire correspondant à 1609 JC, c’est-à-dire frappé sous la période du Dey de Tunis Othman (1594-1610) [ La phrase "dont on connait à ma connaissance aucune pièce de monnaie" est remplacée par "dont on connait les 3 monnaies en or Sultani en annexe"]. (Par contre, on ne sait pas s'il existe un autre Fals en cuivre d'Othman Dey que celui-ci).

En plus de l’identification du Dey de Tunis, la date sur le revers permet également l’identification du sultan ottoman dont le nom n’est pas lisible sur la face. Il s’agit du sultan ottoman Ahmed 1er (1603-1617) [Fils (Ibn) Mohamed 3 (1595-1603)].

Monhel

ARTmedina-tounes

Copyright

Annexe 
Pièces jointes le 5.10.2023
Référence : SINCONA AG, Auction 31,  24 October 2016


samedi 16 septembre 2023

Monnaies beylicales en cuivre de la régence de Tunis – Partie B01 – Le Fals (Bourbe) du 16è et 17è siècles (1574-1703)

 

Dimension réelle - Diamètre : 14 mm, poids : 2 g

Figure 0 - Monnaies beylicales de Tunis – Fals (Bourbe) en cuivre de la période du 16è et 17è siècles similaire aux Fals en figures 1 et 2 - Diamètre : 14 mm, poids : 2 g, Flanc 1.6 mm, date illisible – Réf. ARTmedina-tounes.

Mise à jour du 19.9.2023 relative au paragraphe * en bas du chapitre "Distinction visuelle entre Fals Mouradite et Fals Husseinite". 

En fait, selon  A.Fenina (3), la reprise de l'émission du Fals depuis la fin du 17è siècle s'est réalisée  en 1759 JC sous le règne de Mohamed 1er  Rachid Bey (1756-1759) qui est en même temps l'année de son décès. A.Fenina confirme que le Fals (Bourbe) n'a pas été frappé sous les deux premiers beys Husseinites Hussein 1er Bey (1705-1735) et Ali 1er Bey (1735-1756). Ce dernier a réformé le système du Fals (Bourbe) en le rendant divisionnaire par la création du Qafsi (Bourbine) de valeur égale à 1/6 Fals. Le KM (3) signale deux autres divisions dont le double du Qafsi de valeur 1/3 Fals. Pour Monhel (3), le système divisionnaire du Fals (Bourbe) comporte le 1/3 Fals et le 1/6 Fals (Qafsi ou Bourbine dénommé également Fals Rekik).  

Introduction:

Les monnaies beylicales en cuivre de la régence de Tunis durant la période 1574 à 1891 (1) englobent les systèmes du Fals (Bourbe) en circulation de 1574 à 1837, du Nasry* de 1837 à 1858/1859 et du Kharoub** de 1858/1859 à 1891.

*à ne pas confondre avec le Nasri en argent d’origine Hafside (Partie A)

**à ne pas confondre avec la Kharouba en argent créée par Ali 1er Bey (1735-1756) (Partie A)

La Partie A, déjà publiée en date du 7 4 2023 sur le blog ARTmedina-tounes, s’est intéressée aux monnaies beylicales en argent. La Partie C s’intéressera aux monnaies en or.

Quant à la présente Partie B01, elle spécifie les caractéristiques du Fals (Bourbe) en cuivre de la période du 16è - 17è (1574 à 1703), en plus d’une méthode visuelle de sa distinction par rapport au Fals Husseinite du 18è - 19è (Partie B02), ainsi que sa cotation Monhel. En sous Partie B01.01 sera présenté un Fals inédit de cette période attribué à Othman Dey (1594-1610) et en sous Partie B01.02, un autre Fals encore plus inédit attribué à Ibrahim Chérif (1703-1705) dont on ne connait aucune pièce.

Le Fals Husseinite de 1705 à 1837 sera présenté en Partie B.02. Le Nasry de 1837 à 1858/1859 en Partie B.03 et le Kharoub de 1858/1859 à 1891 en Partie B.04

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En raison de la rareté de monnaies de la régence de Tunis durant la période du 16è-17è siècles (1574-1703) (2), il est impossible à l’état actuel de dresser une liste des monnaies frappées par chaque gouvernant de cette période caractérisée par un pouvoir tripartite dirigé par le Pacha (représentant du Sultan), le Dey (chef militaire) et le Bey (chef chargé de la collecte des impôts) [Voir listes dans le cahier n°03 d’ARTmedina-tounes (5)].

A partir de Mourad 1er (1613-1631), les Beys Mouradites ont pu imposer une dynastie monarchique à la tête de la régence de Tunis. Dirigée avec brio par Hamouda Pacha Bey (1631-1668), fils de Mourad 1er le fondateur, et vite éteinte par la mort tragique du cruel Mourad 3 (1698-1702), au contraire de la dynastie des Beys Husseintes, trois fois centenaires (1705-1956).

Malgré la diversité des gouverneurs ayant frappé des monnaies durant cette période, peu d’études s’y sont intéressées. Que dire alors du monnayage en cuivre en général si peu intéressant, voire délaissé par une large partie des numismates.

Les rares Fals (Bourbe) en cuivre de cette période tels que recensés par A.Fenina (2) (3) ne dépassent pas la vingtaine, c’est-à-dire extrêmement rare (A.Fenina n’en dénombre que 18 à travers l’ensemble des médailliers qu’il a consulté lors de la préparation de sa thèse). Leur attribution n’est pas aisée. La plupart se trouvent dans un mauvais état de conservation. Leur identification est rendue difficile du fait de l’illisibilité de la date de l’ensemble de ces monnaies rescapées.

Voilà que l’analyse de Monhel de ces Fals (Bourbe) du 16è - 17è s’attarde sur deux symboliques iconographiques remarquables, représentés par le croissant (figure 1A) et la Khanfoussa (figure 1B), une signature sous forme de multi anneaux liée vraisemblablement à la titulature du Sultan.

En exemple, le Fals en figure 1 montrant le symbolique du croissant sur sa face et celui de la Khanfoussa sur son revers.

Dimension réelle - Diamètre : 14 mm, poids : 2, 8 g

Figure 1 - Monnaies beylicales de Tunis – Fals en cuivre de la période Mouradite du 17è siècle similaire à celui de la figure 2 - Frappé sous le sultan ottoman Mohamed 4 Ibn Ibrahim (1648-1687), il est caractérisé par l’indication du croissant sur la face (figure 1A) et de la Khanfoussa sur le revers (figure 1B) que l’on ne retrouve pas sur le Fals de la période Husseinite du 18è et 19è (Figure 4) – Poids : 2.8 g, diamètre : 14 mm, Flan : 2mm - Réf. ARTmedina-tounes.

Face = Indication en arabe de: «/ Sultan / Mohamed Ibn (Fils) / Ibrahim»/, croissant avec un globule au centre.

Figure 1A : Croissant avec globule centré situé sur la face.

Revers = Indication en arabe de: «/… (Izza Nasrou : illisible, voir figure 3) / Fi (à) / Tunis / Sanet (année : seulement une ligne visible) /… (Date illisible)) » ; Symbolique Khanfoussa (signature sous forme de multi anneaux liée vraisemblablement à la titulature du Sultan /».

Figure 1B : Khanfoussa (signature sous forme de multi anneaux) située au revers.

D’autres exemples des symboliques de la Khanfoussa et du croissant figurent sur deux Fals exceptionnels du musée de la monnaie à Tunis (4) (Collection de la Banque centrale de Tunisie). Nous les reproduisons ci-après en figures 2 et 3.

Dimension réelle - Diamètre : 16 mm, poids : 2,58 g

Figure 2 - Monnaies beylicales de Tunis – Fals (Bourbe) en cuivre du 17è siècle frappé sous la période du sultan Mohamed 4 Ibn Ibrahim (1648-1687) dont la période de règne correspondant à la gouvernance à Tunis de plusieurs Beys Mouradites : Hamouda Pacha Bey El Mouradi (1631-1668), Mourad 2 Bey (1666- 1675 JC)… et Ali Bey (1676-1688) – Fals caractérisé par les deux symboliques iconographiques particulières du 17è représentées par le croissant sur la face et la Khanfoussa (signature sous forme de multi anneaux) sur le revers – Poids : 2.58 g, diamètre : 16 mm - Réf. Musée de la monnaie de Tunis (Collection de la Banque centrale de Tunisie BCT (2) (4).

Face= indications en arabe en 3 lignes de : « Sultan / Mohamed Ibn (fils) / Ibrahim » ; croissant avec globule au centre.

Figure 2A: Indication en arabe du terme « Ibrahim » situé en bas de la face.

Revers = Indication en arabe de: «(Izza Nasrou : illisible, voir figure 3) / Fi (à) / Tunis) / Sanet (année)/ (Date illisible) » ; symbolique Khanfoussa (signature sous forme de multi anneaux liée vraisemblablement au Sultan  /».

Si le croissant est un symbolique pilier de la religion musulmane, la Khanfoussa, moins réputée, est comme mentionné ci-dessus une signature sous forme de multi anneaux liée vraisemblablement à la titulature du sultan. Il est à noter qu’en l’absence et/ou sans connaissance de la terminologie adéquate ottomane, le terme Khanfoussa dans le présent texte émane de Monhel. En sachant que ce terme est utilisé par les anciens notaires en Tunisie qui se sont inspirés du système de la Khanfoussa ottomane comme signature officielle de leur acte notarié perdurant jusqu’à la fin du 20è siècle.

L’attribution des Fals (Bourbe) en figures 1 et 2 n’est pas possible à partir de la date de frappe à cause d’illisibilité. C’est la mention du nom du sultan ottoman Mohamed (4) Ibn Ibrahim (1648 à 1687) lisible sur la face, notamment pour le Fals en figure 2, qui a permis de situer la période de frappe équivalente à celle du règne du sultan. Une période assez longue de 39 ans correspondant au règne de plusieurs Beys Mouradites de Tunis : Hamouda Pacha Bey El Mouradi (1631-1668), Mourad 2 Bey (1666- 1675JC)…et Ali Bey Mouradi (1676-1688).

Dimension réelle - Diamètre : 13 mm, poids : 1,76 g

Figure 03 – Monnaies beylicales de Tunis du 17ème – Fals (Bourbe) frappé en 1033 de l’Hégire équivalent à 1634 JC sous la période du sultan ottoman Mourad 4 (1623-1640) Ibn Ahmed 1 (1603-1617) correspondant à la période du Dey de Tunis Youssef (1610-1637) et du Bey Mouradite Hamouda Pacha (1631-1666) – Poids : 1.76 g, Diamètre : 13 mm – Réf. Collection de la BCT (Banque centrale de Tunisie), Tome 2, n°412.

Face = « Sultan/ Mourad (1623-1640) Ibn Ahmed (1603-1617) / Khan (Titre honorifique)»; Khanfoussa (Signature en forme de multi anneaux).

Revers= « Izza Nasrou (Titre honorifique)/ Dhuriba (Frappé) / Bi Tounes (à Tunis) / Sanet (année) / 1033 Hégire (1634 JC) 

Le Fals exceptionnel en figure 3, dont la date est lisible, est frappé en 1033 de l’Hégire (1634 JC) sous les périodes du sultan ottoman Mourad 4 (1623-1640), du Dey de Tunis Youssef (1610-1647) ainsi que des Beys Mouradites Mourad 1er (1613-1631), fondateur de la dynastie Mouradite, et son fils Hamouda Pacha Bey (1631-1666). Il montre deux Khanfoussa, l’une sur la face (à la place du symbolique du croissant mentionné sur le Fals en figure 1), l’autre sur le revers.

Il montre aussi, en même temps et de façon assez lisible, deux titres du sultan ottoman : « Khan » situé sur la face en bas et « Izza Nasrou », titre honorifique (« honneur à sa victoire »), sur le revers en haut.

Ce Fals est exceptionnel car il peut servir de référence pour la lecture en arabe généralement assez difficile de l’ensemble des Fals (Bourbe). Notamment la lecture du titre honorifique « Izza Nasrou » (honneur à sa victoire). Ainsi que des termes « Dhuriba » (frappé), Bi-Tounes (à Tunis) et surtout « Sanet » (année) à la limite de lisibilité (exprimée simplement en une ligne avec légère courbure signifiant les lettres en arabe « sa », le « noun » ou le « ta » en style calligraphique, certes assez difficile à lire).

Distinction visuelle entre Fals Mouradite et Fals Husseinite

Pour Monhel, les deux symboliques du croissant et de la Khanfoussa sont des indications permettant la distinction visuelle entre le Fals (Bourbe) du 16è - 17è [période de 1574 à 1703 englobant celle des Beys Mouradites entamée en 1613 par le fondateur Mourad 1er (1613-1631)] (figures 1, 2, et 3) et le Fals (Bourbe) Husseininte du 18è - 19è siècles* qui ne les reproduit pas (Figure 4). L’iconographie de la face de ce dernier n’est caractérisée que par 3 termes : Sultan, Nom du sultan et titre du sultan (Khan) comme indiqué ci-après en figure 4. (La Partie B03 sera consacrée au Fals Husseinite).

Dimension réelle - Diamètre : 22 mm, poids : 3,1 g

Figure 4 – Monnaies beylicales de Tunis - Fals (Bourbe) Husseinite en cuivre frappé en 1187 de l’Hégire correspondant à 1774 JC sous la période du Sultan ottoman Mustapha 3 (1757-1774) et du Bey Ali 2 (1759-1782) – Poids de 3.1 g, diamètre : 22 mm – Réf. ARTmedina-tounes.

Face = Indication en arabe en 3 lignes de: «/ Sultan / Mustapha / Khan /»,

Revers = Indication en arabe de: « /Date de l’Hégire 1187 (1774 JC) / Dhuriba Fi (Frappé à) / Tunis / ».

*La première période Husseinite s’étalant de 1705 à 1759 correspond à la circulation de la quantité importante du Fals (Bourbe) hérité d’Ibrahim Chérif (1703-1705) résultant de la fusion du Fals du 16è-17è dont on ne recense actuellement qu’une vingtaine de pièces rescapées (2). (La Partie B01.02 lui sera consacrée). En sachant que durant cette longue période, les successeurs d’Ibrahim Chérif, Hussein 1er Bey (1705-1735) et Ali 1er Bey (1735-1756) n’ont point frappé de Fals (Bourbe) en cuivre. Ce dernier a introduit le Qafsi (Bourbine) dénommé également Fals rekik (Fals fin), de valeur égale à 1/6 Fals.

En fait, ce qui s’est passé pour le Fals (Bourbe) du 16è-17è de poids moyen de 1.6g (6) refondu par Ibrahim Chérif (1703-1705), s’est reproduit pour le Fals (Bourbe) de ce dernier  de poids amoindri mais gardant sa valeur (6). En effet, le Fals d'Ibrahim Chérif a été refondu en 1759 par Mohamed 1er Rachid Bey (1756-1759) puis par Ali 2 Bey (1759-1882) pour lui redonner sa grandeur d’origine arabe de poids moyen d’environ 3 à 4 g. Aucun exemplaire du Fals d’Ibrahim Chérif ne nous est parvenu, sauf peut-être celui suggéré par Monhel (La Partie B01.02 lui sera consacrée). Un exemplaire du Fals (Bourbe) émis en 1759 figure dans la collection de la BCT, monnaie 727 - Musée de la monnaie de Tunis (2).

Cotation Monhel

Sur la base de la rareté des Fals (Bourbe) de la régence de Tunis du 16è - 17è siècles (1574-1703) dont le nombre ne dépasse pas la vingtaine en référence aux études d’A. Fenina (2) (3), Monhel situe leur cotation à 10 fois supérieure à celle des Fals Husseinites du 18è-19è siècles (1703-1837) beaucoup plus disponible. Il est à noter que les cotations actuelles sur le marché, notamment européen, ne tiennent pas compte de cette distinction.

 (1) Ensemble des monnaies en cuivre de la régence de Tunis pour la période 1574-1891:

Période 1574-1847

Période 1574-1703 : Fals indivisible d’origine Hafside

Période 1703-1705 : Fals d’Ibrahim Chérif Bey (1703-1705)

Période 1705-1847 : Fals Husseinite et ses subdivisions 1/3 Fals et 1/6 Fals (Qafsi)

Période 1847-1858/59

Nasry N et ses multiples 3N et 6N sous Ahmed 1er Bey (1837-1855), plus 13N sous Mohamed 2 Bey (1855-1858)

Période 1858/59-1882

Kharoub K, ses multiples et ses subdivisions

 

(2) Numismatique et histoire de la monnaie en Tunisie - Banque centrale de Tunisie BCT – Tome 2 : Monnaies islamiques. Partie 6 : La monnaie de la régence de Tunis au 16è-17è siècles, Abdelhamid Fenina, Université de Tunis, Page 161

(3) Abdelhamid Fenina, 2003, « Les monnaies de la régence de Tunis sous les Hussaynides, études de numismatique et d’histoire monétaire (1705-1891) », Tunis, 456 pages, 12 planches.

(4) Musée de la monnaie de Tunis (collection de la Banque centrale de Tunisie BCT)

(5) Cahier artististique n°03 d’ARTmedina-tounes : « Système monétaire de la régence de Tunis (1574-1891) », Moncef Helioui, 2020, Amazon, 344 pages, 182 figures.

(6) Sebag Paul. Les monnaies tunisiennes au XVIIe siècle. In: Revue du monde musulman et de la Méditerranée, N°55-56, 1990. pp. 257-265. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0997-1327_1990_num_55_1_2348

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