jeudi 10 septembre 2020

Système monétaire de la régence de Tunis 1574-1891 – Répertoire des monnaies beylicales en images

 

Le N° 3 de mes cahiers artistiques ARTmedina-tounes vient de paraître chez Amazon: «Système monétaire de la régence de Tunis 1574-1891 – Répertoire des monnaies beylicales en images» https://www.amazon.fr/dp/B08GLQXMPD


Ci-après, la note de description:

«Le numéro 03 des cahiers artistiques ARTmedina-tounes est un répertoire de monnaies beylicales en or, en argent et en cuivre de la régence de Tunis, depuis l’annexion ottomane en 1574 à fin 1891, l’année de mise à l’écart définitif du système monétaire du Ryal (Piastre) et l’entrée en application effective du système monétaire du Franc.

La clarification du système monétaire beylical et des dénominations des monnaies ainsi que l’harmonisation entre les termes de vocabulaire locaux et européens ont été à l’origine de son élaboration. Sa Partie 01 leur sera amplement consacrée. Le but étant de lever les confusions véhiculées par certaines sources documentaires et autres catalogues de numismatique.

Son objet, à ne pas confondre avec un catalogue de numismatique listant les monnaies et fixant leur cote marchande, est d’abord la promotion et la sauvegarde du patrimoine numismatique de Tunisie.

Le répertoire de monnaies, traité en Partie 02, est accompagné d’innombrables photos de la plupart du monnayage en or, en argent et en cuivre de la régence de Tunis. Des photos, certes, pas au top de la qualité, mais d'utilité pratique pour la reconnaissance de visu des différentes monnaies. Le manque de monnaies beylicales à cause de leur déperdition et leur rareté, même dans les musées de Tunisie et dans le monde, a fait que la plupart des photos proviennent de collections privées et autres inédites anonymes.

Quant à la réflexion d’artiste, particularité des cahiers artistiques ARTmedina-tounes, traitée en Partie 03, elle va à la rencontre de personnages influents ayant côtoyé le Bey réformiste Ahmed 1er (1837-1855), dit le Bey Sarde, initiateur de la réforme monétaire de 1847. A leur tête, Mahmoud Ben Ayed, l’ami intime et insoupçonné du Bey, le bâtisseur chargé des réformes économiques et qui, sous la menace, réprimé pour sa modernité et ses réformes, s’est vu obligé de se réfugier en France en 1852. Est-il vraiment un escroc comme l’ont taxé les historiens ? Une victime ? Y a-t-il eu un complot contre sa personne et son mentor Ahmed 1er Bey ?

Parmi les intrigues entourant Mahmoud Ben Ayed, le présent cahier divulgue pour la première fois l’existence d’un somptueux monument qu’il a bâti dans la banlieue sud de Tunis au bord de la plage et qui est passé inaperçu aux yeux des historiens et des archéologues. Ce monument aurait-il abrité une partie de ses trésors ? La partie 03.01.04 s’y intéresse.

En parlant de Mahmoud Ben Ayed, le bâtisseur de la vallée industrielle située à El Battan d’El Medjerda à une vingtaine de kilomètres de Tunis, on ne peut ne pas parler de son maître d’œuvre, le jeune ingénieur français Charles Benoit, dont la destinée l’a vite amené à la réalisation des plus grandes réformes de la régence de Tunis dès l’intronisation d’Ahmed 1er Bey en 1837. En plus de ses réalisations industrielles et ses manufactures de haute technologie de l’époque, Charles Benoit sera le concepteur de la réforme monétaire de 1847 et l’architecte du nouvel hôtel des monnaies Dar Essika du Bardo. Sans oublier le nouveau palais beylical d’Al Ahmedia et non Mohamedia comme usurpé par son successeur Mohamed 2 Bey (1855- 1859). Al Ahmedia est un palais de prestige et de grandeur à la «Versailles» comme l’a rêvé son initiateur Ahmed 1er Bey (1837-1855), aménagé de 1844 à 1854 et abandonné par un successeur « débauché », « rancunier » et « jaloux », avant d’être gommé par le despote éclairé de 1957. 

Quant aux annexes, elles présentent des informations culturelles originales liées au patrimoine. Comme l’annexe 14 relative à la médaille d’or de notre maître artisan bijoutier joaillier Ahmed Helioui, obtenue en 1925 à Paris pour la conception de la dentelle en argent. Ou encore l’annexe 15, plutôt actuelle, liée au traitement des collections familiales par l’Administration et qui appelle à l’élaboration d’une nouvelle stratégie de gestion du patrimoine axée sur la rentabilité économique et le partenariat Public – Privé, gagnant-gagnant. »

Monhel

ARTmedina-tounes

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