Pensée à Victor Sarfati – Le Tunes aux aquarelles orientalistes

Figure 01 - Victor Sarfati – Femmes portant le Sefsari blanc marchant de dos dans les souks

Il est parti sans faire de bruit, comme à son habitude, le 01 Février 2015.

Figure 02 - Victor Sarfati – Ustensiles et bouquet de fleurs

La dernière fois où je faisais référence à Victor Sarfati, c’était le.24 mars 2014 sur mon blog ARTmédina-tounes dans un article intitulé: « Tableau de peinture de monhel - Les quatre brumes » (https://art-tounes.blogspot.com/2014/03/peinture-de-monhel.html).

Figure 03 - Victor Sarfati – Femme portant le Sefsari blanc, marchant de face dans les souks

Je disais, entre-autres: « monhel se dit impressionné par les peintres orientalistes tels qu'Alexandre Roubtzoff, Paul Klee ou Etienne Dinet. Son penchant pour la peinture tunisienne contemporaine bascule pour Victor Sarfati et pour le dernier monument de l'école de Tunis, Jalel Benabdallah. Car, tous ont été sensibles à la lumière enivrante de la Tunisie et aux couleurs pâles rendues chaleureuses par la magie artistique du peintre ».

Figure 04 - Victor Sarfati – Femme portant le Sefsari blanc, marchant de dos dans les souks

Si j’ai repris trois de tes tableaux montrant la femme tunisienne portant le Sefsari blanc et marchant gracieusement dans les souks, c’est que le thème te fascinait, beaucoup plus que le cheval au galop qui, pour beaucoup, faisait ta réputation d’aquarelliste.

Figure 05 - Victor Sarfati – Chevaux au galop

Autre chose qu’on y songe pas, c’est ton penchant pour le nu orientaliste. Un nu naturel. Un appel à aimer le corps de la femme. Un appel à aimer et à vivre en paix.

Figure 06 - Victor Sarfati – Femme en songe au naturel

Cher Victor, tu es dans nos cœurs et on ne t’oublie pas, l’ami, l’artiste, le magnifique aquarelliste.

Ton élève et ami, Monhel, qui a tant appris de ta vision artistique, de ta capacité d’écoute, de patience, de pardon.

ARTmedina-tounes