Le N° 3 de mes cahiers artistiques ARTmedina-tounes vient de
paraître chez Amazon: «Système monétaire de la régence de Tunis 1574-1891 –
Répertoire des monnaies beylicales en images» https://www.amazon.fr/dp/B08GLQXMPD
Ci-après, la note de description:
«Le numéro 03 des cahiers artistiques ARTmedina-tounes est un répertoire
de monnaies beylicales en or, en argent et en cuivre de la régence de Tunis,
depuis l’annexion ottomane en 1574 à fin 1891, l’année de mise à l’écart
définitif du système monétaire du Ryal (Piastre) et l’entrée en application
effective du système monétaire du Franc.
La clarification du système monétaire beylical et des dénominations des
monnaies ainsi que l’harmonisation entre les termes de vocabulaire locaux et
européens ont été à l’origine de son élaboration. Sa Partie 01 leur sera
amplement consacrée. Le but étant de lever les confusions véhiculées par
certaines sources documentaires et autres catalogues de numismatique.
Son objet, à ne pas confondre avec un catalogue de numismatique listant
les monnaies et fixant leur cote marchande, est d’abord la promotion et la
sauvegarde du patrimoine numismatique de Tunisie.
Le répertoire de monnaies, traité en Partie 02, est accompagné
d’innombrables photos de la plupart du monnayage en or, en argent et en cuivre
de la régence de Tunis. Des photos, certes, pas au top de la qualité, mais
d'utilité pratique pour la reconnaissance de visu des différentes monnaies. Le
manque de monnaies beylicales à cause de leur déperdition et leur rareté, même
dans les musées de Tunisie et dans le monde, a fait que la plupart des photos
proviennent de collections privées et autres inédites anonymes.
Quant à la réflexion d’artiste, particularité des cahiers artistiques
ARTmedina-tounes, traitée en Partie 03, elle va à la rencontre de personnages
influents ayant côtoyé le Bey réformiste Ahmed 1er (1837-1855), dit
le Bey Sarde, initiateur de la réforme monétaire de 1847. A leur tête, Mahmoud
Ben Ayed, l’ami intime et insoupçonné du Bey, le bâtisseur chargé des réformes
économiques et qui, sous la menace, réprimé pour sa modernité et ses réformes,
s’est vu obligé de se réfugier en France en 1852. Est-il vraiment un escroc comme l’ont taxé les historiens ? Une
victime ? Y a-t-il eu un complot contre sa personne et son mentor Ahmed 1er
Bey ?
Parmi les intrigues entourant Mahmoud Ben Ayed, le présent cahier
divulgue pour la première fois l’existence d’un somptueux monument qu’il a bâti
dans la banlieue sud de Tunis au bord de la plage et qui est passé inaperçu aux
yeux des historiens et des archéologues. Ce monument aurait-il abrité une
partie de ses trésors ? La partie 03.01.04 s’y intéresse.
En parlant de Mahmoud
Ben Ayed, le bâtisseur de la vallée industrielle située à El Battan d’El
Medjerda à une vingtaine de kilomètres de Tunis, on ne peut ne pas parler de
son maître d’œuvre, le jeune ingénieur français Charles Benoit, dont la
destinée l’a vite amené à la réalisation des plus grandes réformes de la
régence de Tunis dès l’intronisation d’Ahmed 1er Bey en 1837. En
plus de ses réalisations industrielles et ses manufactures de haute technologie
de l’époque, Charles Benoit sera le concepteur de la réforme monétaire de 1847
et l’architecte du nouvel hôtel des monnaies Dar Essika du Bardo. Sans oublier
le nouveau palais beylical d’Al Ahmedia et non Mohamedia comme usurpé par son
successeur Mohamed 2 Bey (1855- 1859). Al Ahmedia est un palais de prestige et
de grandeur à la «Versailles» comme l’a rêvé son initiateur Ahmed 1er
Bey (1837-1855), aménagé de 1844 à 1854 et abandonné par un successeur
« débauché », « rancunier » et « jaloux », avant
d’être gommé par le despote éclairé de 1957.
Quant aux annexes, elles présentent des informations culturelles
originales liées au patrimoine. Comme l’annexe 14 relative à la médaille d’or
de notre maître artisan bijoutier joaillier Ahmed Helioui, obtenue en 1925 à
Paris pour la conception de la dentelle en argent. Ou encore l’annexe 15,
plutôt actuelle, liée au traitement des collections familiales par
l’Administration et qui appelle à l’élaboration d’une nouvelle stratégie de
gestion du patrimoine axée sur la rentabilité économique et le partenariat
Public – Privé, gagnant-gagnant. »
Monhel
ARTmedina-tounes
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