Vient de paraitre chez Amazon la version numérique e-book
«Système monétaire de la régence de Tunis 1574-1891 – Répertoire des monnaies
beylicales en images », édition 02, 19.02.2025.
Ci-après, la note de description telle que présentée par
Amazon :
« Le présent cahier artistique
d’ARTmedina-tounes est la deuxième édition du cahier 03 édité en 2020.
C’est un répertoire de monnaies beylicales en or, en argent et en cuivre
de la régence de Tunis, depuis l’annexion ottomane en 1574 à fin 1891, l’année
de mise à l’écart définitif du système monétaire du Ryal (Piastre) et l’entrée
en application effective du système monétaire du Franc.
Son objet, à ne pas confondre avec un catalogue de numismatique listant
les monnaies et fixant leur cotation marchande, est d’abord la promotion et la
sauvegarde du patrimoine numismatique de Tunisie.
Le répertoire de monnaies, traité en Partie 01, est accompagné
d’innombrables photos de la plupart du monnayage en or, en argent et en cuivre
de la régence de Tunis. Des photos, certes, pas au top de la qualité, mais
d'utilité pratique pour la reconnaissance de visu des différentes monnaies. Le
manque de monnaies beylicales à cause de leur déperdition et leur rareté, même
dans les musées de Tunisie et dans le monde, a fait que la plupart des photos
proviennent de collections privées et autres inédites.
La Partie 02 traite du système monétaire beylical et de la clarification
des dénominations des monnaies ainsi que l’harmonisation entre les termes de
vocabulaire locaux et européens. Le but étant de lever les confusions
véhiculées par certaines sources documentaires et autres catalogues de
numismatique.
Quant à la réflexion d’artiste, particularité des cahiers artistiques
ARTmedina-tounes, traitée en Partie 03, elle va à la rencontre de personnages
influents ayant côtoyé le Bey réformiste Ahmed 1er (1837-1855), dit
le Bey Sarde, initiateur de la réforme monétaire de 1847. A leur tête, Mahmoud
Ben Ayed, l’ami intime et insoupçonné du Bey, le bâtisseur chargé des réformes
économiques et qui, sous la menace, réprimé pour sa modernité et ses réformes,
s’est vu obligé de se réfugier en France en 1852. Est-il vraiment un escroc comme l’ont taxé les historiens ? Une
victime ? Y a-t-il eu un complot contre sa personne et son mentor Ahmed 1er
Bey ?
Parmi les intrigues entourant Mahmoud Ben Ayed, le présent cahier
divulgue pour la première fois l’existence d’un somptueux monument qu’il a bâti
dans la banlieue sud de Tunis au bord de la plage et qui est passé inaperçu aux
yeux des historiens et des archéologues. Ce monument aurait-il abrité une
partie de ses trésors ? La partie 03.01.04 s’y intéresse.
En parlant de Mahmoud
Ben Ayed, le bâtisseur de la vallée industrielle située à El Battan d’El
Medjerda à une vingtaine de kilomètres de Tunis, on ne peut ne pas parler de
son maître d’œuvre, le jeune ingénieur français Charles Benoit, dont la
destinée l’a vite amené à la réalisation des plus grandes réformes de la
régence de Tunis dès l’intronisation d’Ahmed 1er Bey en 1837. En
plus de ses réalisations industrielles et ses manufactures de haute technologie
de l’époque, Charles Benoit sera le concepteur de la réforme monétaire de 1847
et l’architecte du nouvel hôtel des monnaies Dar Essika du Bardo. Sans oublier
le nouveau palais beylical d’Al Ahmedia et non Mohamedia comme usurpé par son
successeur Mohamed 2 Bey (1855- 1859). Al Ahmedia est un palais de prestige et
de grandeur à la «Versailles» comme l’a rêvé son initiateur Ahmed 1er
Bey (1837-1855), aménagé de 1844 à 1854 et abandonné par un successeur
« débauché », « rancunier » et « jaloux », avant
d’être gommé par le despote éclairé de 1957.
Quant aux annexes, elles présentent des informations culturelles
originales liées au patrimoine. Comme l’annexe 14 dédiée au numismate bijoutier
joaillier Ahmed Helioui et à sa médaille d’or obtenue en 1925 à Paris pour la
conception de bijoux à partir de dentelle en argent. Ou encore l’annexe 15,
plutôt actuelle, liée au traitement des collections privées (familiales) par
l’Administration et qui appelle à l’élaboration d’une nouvelle stratégie de
gestion du patrimoine axée sur la rentabilité économique».
ARTmedina-tounes
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