Le «Vœu de la paix de Nemni» gravé sur une fibule berbère en
argent de Tunisie. (Réf.Cahier artistique n° 01 d’ARTmédina-tounes).
Comme auparavant, suite à l’attentat de Paris contre Charlie
hebdo, Netanyahou profite également de l’attentat du Danemark pour renouveler
son appel aux juifs à immigrer massivement en Israël.
En l’écoutant, le 15 février 2015, dire: «…nous appelons à une migration massive
venant d’Europe…», je me suis aperçu que cela va à l’encontre de la conclusion
que je viens de publier dans l’e-Book «La
fibule berbère, la Mélia et le vœu de la paix», paru le 31 Janvier 2015 sur
Amazon*.
L’e-Book en question, de style artistique plutôt que
littéraire, était au départ, destiné à décrire plus d’une centaine de
photographies inédites d’une collection privée de fibules berbères en argent de
Tunisie.
Il s’est retrouvé avec un chapitre supplémentaire - le
numéro 05 - axé sur des actualités politiques à cause d’une formidable fibule
sous forme de croissant gravée du «Vœu de
la paix» par l’artisan juif tunisien Moshé
Nemni. Avec des conclusions appuyant la thèse de la paix entre Israël et
les pays arabes, en plus de la stratégie inédite de «la migration globale inverse», tout à fait à l’opposé de l’appel de
la migration lancé par Netanyahou.
Avec sa « gravure
de la paix », élaborée entre les
deux guerres mondiales, M. Nemni lançait déjà un appel pour que la paix
éternelle soit instaurée entre toutes les communautés. ll ne se doutait pas
qu’il allait vivre la période de l’holocauste. Après les évènements de 1967, le
Tunes Nemni s’est résigné à immigrer en Israël espérant retrouver la paix et la
prospérité. Pure illusion. Si la prospérité a été trouvée pour certains, la
Peur s’est subtilisée à la Paix. Moshé Nemni a rendu l’âme, prospère mais
inconsolable à cause de son vœu de la paix non concrétisé.
Plusieurs décennies plus tard, l’appel renouvelé de Netanyahou
nous renseigne sur la ligne directrice de sa géopolitique au moyen orient. La
même ligne directrice tracée depuis l’essence du sionisme. Plus d’un siècle
plus tard, Netanyahou n’a pas évolué d’un pouce. La migration, toujours la
migration vers la terre ancestrale. La concrétisation du grand Eretz. La
reconstruction du temple de Soliman… Le plus important pour Netanyahou, c’est
d’avoir de plus en plus de migrants juifs vers Israël. En prévision du
repeuplement de plus en plus de terre cananéenne.
Et la paix? Netanyahou n’en parle pas. Il ne ressent pas le
mal caché mais persistant des Israéliens. Le mal de la situation interminable de
«ni paix, ni guerre».
Ce n’est pas l’avis de tant de milliers d’Israéliens et
de juifs de part le monde qui, silencieux, partagent le vœu de la paix de Nemni.
Un avis à l’opposé de la thèse politique de Netanyahou. Un avis qui préconise
l’unicité de l’étoile de David et du croissant lunaire dont les incidences,
telles que mentionnées dans «La fibule berbère, la Melia et le vœu de la paix» sont
incommensurables, en bénéfice, pour les peuples de la région. La paix entre Israël
et pays Arabes induira la reconquête économique de tout le territoire cananéen
et du monde arabe. Une paix qui induira la «migration globale inverse», à
l’opposé de «la migration» préconisée par Netanyahou.
La concrétisation du «Vœu de la paix de Nemni» passe par une seule alternative: le «Printemps juif».
Le «Printemps juif», c’est celui de la paix.
Il est pacifique.
Il appelle les Israéliens à voter pour le camp de la paix.
Monhel
*Note du 22.06.2015: L'édition numérique est en cours de révision.
La version en papier, éditée par Create Space, est disponible sur Amazon depuis le 11 mai 2015 (33.00 dollars US):
- http://www.amazon.fr/gp/search?index=books&linkCode=qs&keywords=9781507820155
- http://www.amazon.com/fibule-berb%C3%A8re-cahiers-artistiques-dart-mdina-tounes/dp/1507820151/ref=sr_1_cc_1?s=aps&ie=UTF8&qid=1433383967&sr=1-1-catcorr&keywords=MONCEF+HELIOUI